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Maraï: La résidente n'est pas responsable de la mort du bébé

La ministre de la santé Samira Maraï était l'invitée de Midi Show de ce mardi 7 février, afin de revenir sur l'affaire de l'arrestation d'un médecin à l'hôpital Farhat Hached à Sousse, après la mort d'un nouveau-né prématuré (27 semaines), accusée d'homicide involontaire.

Samira Maraï a déclaré que la préservation de la santé du patient est un droit et qu'il est nécessaire de promulguer une loi relative aux erreurs médicales et à la détermination des responsabilités dans ce genre de cas.

"Il existe un vide juridique concernant les erreurs médicales, nous devons y remédier".

"Nous devons élaborer une loi de protection du patient (...) qui va le dédommager en cas d'accident? nous devons revoir tout ça".

Dans un autre contexte, la ministre de la santé a déclaré qu'aucune faute médicale n'a été commise dans cette affaire et qu'en revanche, il existe une défaillance de communication avec les parents.

En outre, Samira Maraï a évoqué la nécessité d'impliquer le patient et d'apprendre aux médecins étudiants la communication.

Pour Maraï, la médecin résidente n'a aucune responsabilité et que par ailleurs, le ministère respecte la justice.

Par ailleurs, elle a fait savoir que le médecin débutant est tenu de faire le travail dans les règles de l'art mais qu'il ne peut en aucun cas signer à la place du senior et prendre des décisions.

Pour Samir Maraï, les médecins débutants en Tunisie sont autonomes et doivent avoir le reflex.

La ministre de la santé dit rejeter la remise du corps du bébé dans un carton et que des mesures seront prises afin de fournir des boîtes en polystyrène aux institutions sanitaires.

D'autre part, Samira Maraï a reconnu le manque d'équipements dans les hôpitaux et même au sein des administrations sanitaires.

Elle a évoqué également l'encombrement des hôpitaux annonçant dans ce sens qu'un médecin de famille sera présent dans chaque dispensaire en permanence, en plus de la fourniture d'équipements nécessaires pour le bon déroulement de ses tâches.

 

En revanche, Samira Maraï a espéré l'annulation de la grève des médecins internes et résidents et les hospitalo-universitaires, indiquant que le travail doit se poursuivre.